Historique

Historique

C'est en janvier 1937 que paraît le premier bulletin de la Société d'Etudes Trouvillaises, société savante nouvellement constituée en septembre 1936, à l'initiative de Jacques Hamelin, Maurice Vincent, Fernand-Fortuné Truffaut, Ernest Haize, avec le but de créer un musée à Trouville, lequel s'installera, dès l'été 1937, dans le Casino municipal. D'emblée l'entreprise a bénéficié du soutien moral et... financier du Maire de l'époque, Fernand Moureaux.

L'édition va se poursuivre régulièrement tous les trimestres sous la responsabilité de Jacques Hamelin jusqu'en juillet 1939, où la guerre met fin, avec le numéro 11, à la parution périodique. A la Libération, le musée de Trouville rouvre ses portes, mais la publication ne reprend pas. On peut imaginer qu'on ait eu à l'époque, préoccupation plus urgente que celle de se pencher sur le passé.

En 1956, la fermeture de ce premier musée de Trouville, qui cède ses locaux aux Cures marines, entraîne la cessation définitive des activités de la Société d'Etudes Trouvillaises. Commencent alors la "traversée du désert" et l'attente des jours meilleurs. Les oeuvres sont remisées dans quelque sous-sol municipal, mais bénéficient toujours des soins attentifs du dévoué Conservateur bénévole, Marguerite Godefroy.

Le bulletin renaît au printemps 1964 avec l'Association, devenue des Amis du Musée de Trouville et du Passé régional, sous l'impulsion de Jean Chennebenoist, de Jacques Hamelin et de quelques autres. Semestriel pendant la première année, il redevient trimestriel dès 1965, "pour des raisons de tarifs postaux", en même temps qu'il trouve son titre Athéna sur la Touques et la couverture dessinée par Michelle Marie qu'il conservera jusqu'au milieu de 1973.

En 1972, l'Association voit ses efforts aboutir avec l'inauguration du nouveau musée de Trouville dans la villa Montebello. A partir de septembre 1973, finie la monotonie ! Le bulletin change d'illustration de couverture à chaque trimestre. On voit même pour la première fois une quadrichromie à la une. Hélas ! Finances obligent, cette pratique ne pourra se généraliser... qu'exceptionnellement.

En 1974, le premier rédacteur d'Athéna, Jean Chennebenoist, passe la main à Mme Gisèle Bidard qui sera "gérante" du cahier pendant une décennie. Durant cette période, la revue est aussi le reflet de la vie locale, ses pages s'enrichissent d'anecdotes et de nouvelles que collecte l'épouse du Secrétaire de Mairie, bien au fait de la vie communale.

Alors qu'il atteint ses vingt ans, Athéna sur la Touques est placé sous la responsabilité de M. Hervé de Cagny et ce pendant cinq ans, jusqu'au début de 1989. Un cahier spécial triple, répertoriant une partie des collections du Musée, rédigé par Mlle Isabelle Collet, alors Conservateur, marque le passage du numéro 100, pendant cette même année.

1990, un nouveau graphisme du titre et de la couverture signale l'arrivée de l'actuel rédacteur en chef et gérant, Jean Moisy. Avec un A de chaque côté de la Touques, Athéna, tel un pont, réunit les deux cités voisines, Trouville et Deauville, dont les histoires respectives sont indissociables.